vendredi 30 septembre 2016

Vint d'octôbe. Willy Bal.









Vint d'octôbe


Payis d'à nous-autes, ô, dj' vos-é vèyu si vol'tî

Tambourer dins lès marches, èrdjibler al ducace,

Vos fé 'ne bosse à restons, vos dèscrayî l'goyî

Avou l'pèkèt, lès quintes èt lès d'vises qu'on s' èrcasse.


V'là qu'èl campagne èst woute èt dj'èrwéte s'aroyî

L'octôbe roucha, coriant. Djè vous scafyî dès gâyes,

Dès nochètes, dès fawènes, bistoker lès gayîs,

Lès noj'lîs, lès fav'nîs, nachî t't-avau lès-âyes.


Afuter lès spirous èt tinde à grifiyons,

Sinte co 'ne miyète èl gout dès foûyes qu'on ramoncèle,

Astruker avou  'ne pètche, croquer l' pun d' qu'au toûrchon,

Atraper dès longs dints à mindjî dès pèrnèles.


Audjoûrdu, dj'é strinè l' broûyârd qui fét l' tiène bleû,

Raferdèle lès ringuions d' ène casaque dè mateû.

Mièles èt grèves randach'neut dins les fouyas d'courètes.

Pou m' rascandi, au r'cwè, dj'é fét in feu d' èskètes.




Graphie de l'auteur.

mercredi 28 septembre 2016

Ène djint a tous vints



Venant, ainsi qu’il se plaisait à l’affirmer, d’une lignée paysanne, Willy BAL naît à Jamioulx en 1916. Son père est employé de banque. Sa mère tient une petite ferme. Il fréquente l’école de son village, puis le Collège des Jésuites à Charleroi. A 17 ans, il entre à l’ Université catholique de Louvain pour y suivre les cours de philologie romane. Il s’insère activement dans la vie universitaire, occupe la tribune du cercle de Culture wallonne dont il est un des animateurs. Déjà lauré pour un recueil « Oupias d’avrî » publié en 1935, Willy Bal signe des éditoriaux dans la revue Terre wallonne qu’animent Elie Baussart et Arsène Soreil. Il devient même chroniqueur dialectal à l’INR.


C’est avec un mémoire de fin d’études consacré à la « Morphologie du parler de Jamioulx » qu’il obtient, brillamment , en juillet 1937, le titre de licencié en philologie romane. De 1937 à 1938, il travaille à mi-temps comme bûcheron tout en rédigeant une thèse sur le patois de Jamioulx qui lui confère bientôt le titre de docteur. Ce travail sera couronné par l’Académie de langue et de littérature française . Une partie sera publiée en 1949 sous le titre: Lexique du parler de Jamioulx.


En 1938, c’est le service militaire hélas prolongé par la mobilisation. Lors de la campagne de mai 40, Willy Bal, adjudant chef, se retrouve à la tête de son peloton, en première ligne sur la Lys. Fait prisonnier, il est dirigé vers l’Allemagne où il devient, selon ses dires et pendant cinq longues années, « une unité dans un inventaire, une tête de bétail dans un cheptel, une pièce dans un assemblage ». Rentré au pays en 1945, il est encore renvoyé Outre-Rhin en qualité d’officier de l’armée d’occupation.


Enfin, vient mai 46 et sa désignation à l’ Ecole Prince Baudouin de Marchin. Avec son épouse, il exploite alors une petite ferme «  ène vréye cinse come il-a pléji a dîre , nin ène « fermette » come vos pourîz l’ comprinde,ôdjoûrdu, ène vréye cinse, avou dès vréyès bièsses, dès vatches, dès gades , dès bèdots, dès lapins èt dès pouyes a noûri èy’ a stièrni  .Ène cinse où il pratique la culture et l’ élevage tout en menant de front ses activités de professeur , de chercheur, d’écrivain dialectal et de père d’une famille nombreuse : ène vréye nitéye di quate gamins èt trwès fîyes.
En 1948, il devient membre de la Commission royale de Toponymie et de Dialectologie; en 1953, membre titulaire de la Société de Langue et de Littérature wallonne.



Son inlassable activité littéraire et scientifique lui vaut d’être désigné, en 1956, en qualité de professeur de philologie romane à l’Université Lovanium de Léopoldville. « Très vite, Willy Bal se rend compte que la philologie romane , en Afrique, ne devait en aucun cas faire l'objet d'un enseignement similaire à celui qui était pratiqué en Europe et ceci l'a conduit à s'intéresser aux langues africaines ainsi qu'aux premiers textes qui concernaient le Congo, des textes en portugais puisque les premiers explorateurs de cette partie du continent africain venaient du Portugal.Son abondante bibliographie scientifique témoigne d'ailleurs de son intérêt pour ces nouvelles préoccupations philologiques.
Durant une dizaine d’années, il va animer cet établissement, avant de revenir en Belgique, à l’UCL où il sera chargé du cours de linguistique romane.


Nommé professeur ordinaire en 1966,  il devient deux ans plus tard doyen de la Faculté de philosophie et lettres . En 1970, il est nommé vice-président du Conseil académique de l’ UCL , poste qu’il conservera jusque en 1973. Entre-temps, le 9 novembre 1968, il est élu, au titre philologique, membre de l’ Académie de langue et de littérature françaises dont il deviendra le président , en 1975.


En septembre 1984, alors qu’il s’est fixé définitivement à Jamioulx, son village natal, où il occupe la maison de ses parents, Willy Bal est admis à
l’ éméritat. Dès lors, il peut non seulement s’adonner à des travaux manuels de jardinage, d’élevage et de bûcheronnage, mais également à des recherches dialectologiques et, surtout, à l’ écriture.


L’ oeuvre de Willy Bal est abondante et variée. Elle s’articule avant tout autour de la poésie dialectale qui a été et reste l’élément moteur de sa production. Après Oupias d’avrî, qui lui avait valu d’être remarqué et lauré alors qu’il n’avait que 17 ans, sont venus entre autres un essai »Èl région dins l’ monde »; « Au soya dès leus, : des vers sauvages dont la secrète amertume ne parvient pas à troubler la fraîcheur ; « Nos n’ pièrdrons nin », écrit au coeur de l’hiver 46-47: c’est le retour de l’espoir, des certitudes nouvelles, du renouveau de l’Homme; un long texte en prose: « Il aveut pôrtè l’ soya dins s’bèsace », simple histoire de Pierre le braconnier poursuivi par les gendarmes. Voici bientôt « Lès fauves dèl taye- aus- fréjes et contes dou tiène- al- bîje »: neuf textes en prose qui évoquent les deux versants de la vie, soleil et ombre, avec poésie, sagesse, vérité, humour, tendresse et réalisme.


En 1957, Willy Bal revient à la poésie et publie «Poques et djârnons », plaies et germes, souffrance et espoir. Des pages nourries de cette veine paysanne chère à l’ auteur. Après un hiatus qui semble coïncider avec son séjour en terre africaine, Willy Bal revient à la poésie wallonne ainsi que l’ atteste la troisième section des « Oeuvres poétiques wallonnes », une anthologie de près de 200 pages publiée en 1991


Au fil des ans Willy Bal, a continué ses travaux de dialectologie et de linguistique, s’intéressant notamment à la proximité des choses, aux coutumes, aux métiers ainsi qu’ en témoignent  études et d’articles dont il ne me parait pas possible de citer, ici, le détail.
Tout intellectuel qu’il fût, Willy Bal était resté un homme de la terre et il n’ est pas étonnant qu’il ait été fort impressionné dans sa jeunesse par l’ oeuvre de Charles Ferdinand Ramuz au point de consacrer les vacances qui précédèrent son entrée à l’université à composer une adaptation en wallon de Jamioulx dAline, un des textes les plus connus du romancier vaudois. Cette adaptation, il la rangea dans un tiroir, l’ égara pour plus de soixante ans. Un jour pourtant, à l’ occasion d’une heureuse remise en ordre de son grenier, il eut le plaisir de retrouver ce «  manuscrit perdu » qu’il relut avec étonnement. Il y apporta une légère toilette orthographique .
« Aline » est le recueil numéro 5 de la collection littéraire MicRomania, Ce volume succèda à « Warum Krieg? » encore un texte de jeunesse, une longue réflexion sur la guerre éditée par l’ ALWaC. Paru en 2001 aux éditions èl bourdon , « Djon.nèsse a malvô » rassemble six proses qui qui ont pour thème la deuxième guerre mondiale,proses doublées d'une traduction française.
Appelé dans le vaste monde de la romanité pour des cours, des conférences, des congrès, des journées d’étude, le professeur Willy Bal a, certes, beaucoup voyagé. Au total, combien d’expériences enrichissantes pour un homme qui avait choisi , très tôt, d’aller vraiment à l’ essentiel.
Car la sève de ce vrai wallon s’était nourrie ,et ce consciemment depuis l’enfance, dans l’ attachement profond à sa terre èy’ a lès djins d’ sès djins. Dans cet héritage, le dialecte figure en première place. Willy Bal, poète, prosateur, en a tiré des pages personnelles, écrites dans une langue tantôt délicate, tantôt rude et crue mais toujours pure et savoureuse et résolument moderne.


Il y aurait tant de choses à dire , encore, tant de témoignages à évoquer qui touchent de près WILLY BAL. Retenons aujourd' hui l’ ampleur de son action, la valeur de son oeuvre souvent récompensée par des prix prestigieux et surtout, remercions le d'avoir été ce qu'il fut: une figure attachante de notre patrimoine littéraire, un Humaniste à l’ écoute du coeur profond de sa race, un wallon parmi les tout grands pour qui rien de ce qui fait le sel et la richesse de notre identité n’était demeuré étranger. Chez lui, le cerveau était tellement près du cœur !
Danielle Trempont.




Sources biographiques.
Willy Bal, d’après Roger Foulon, in èl bourdon n° 482.
èl bourdon n°658, septembre 2013









jeudi 22 septembre 2016

Une journée consacrée à Willy BAL (1916-2013 )






Willy BAL ( 1916-2013) 
aurait eu 100 ans  en cette année 2016.

On commémorera ce centenaire,
le 1er octobre prochain, à Jamioulx, 
sa commune natale.

Cette manifestation s'inscrit dans la journée de  décentralisation organisée tous les ans par

 la Société de Langue et de Littérature wallonnes.





Le programme de cette journée se déroulera  en l'Espace Jean HAINAUT ( ancienne gare de Jamioulx):



09H30 – Accueil des participants - Café et jus d'orange. Accès à l’exposition consacrée à la vie et à l’œuvre de Willy Bal (12 panneaux et 5 vitrines), avec mise en valeur des nombreux manuscrits de ses œuvres littéraires.




10H00 – Mot de bienvenue de l’échevine d’Ham-sur-Heure et du président de la SLLW.



10H30 – Jean Germain, Willy Bal lexicographe et linguiste : du parler de Jamioulx au wallon de Charleroi.



11H00 – Jean-Marie Pierret, Willy Bal, une jeune voix aux accents novateurs dans la littérature wallonne.



11H30 – Jean-Luc Fauconnier, Willy Bal : le poète wallon à l’épreuve de la guerre et de la captivité.



12H00 – Françoise Bal, Willy Bal: conteur et la tradition populaire wallonne.



12H15 – Présentation du nouveau Dictionnaire du parler wallon de Jamioulx et des deux adaptations théâtrales en wallon (Maître Pathelin et Sganarelle de Molière), publiées aux éditions Crombel.



13H00 - 15H30 – Déjeuner 





16 H. – Rendez-vous à la « Maison de la Pasquille » (près de l’église), à 200 m de la place de Jamioulx.



16 H 15 - 17 H 15 – Lecture-spectacle : choix de poèmes et de textes wallons de Willy Bal,  dits par des membres de la famille et de l’Association littéraire wallonne de Charleroi.



17 H 15 – Inauguration de la « Bibliothèque Willy Bal » avec pose d’une plaque en pierre par le bourgmestre d’ Ham-sur-Heure, suivie du verre de l’amitié.










lundi 12 septembre 2016

Comment animer ce blog


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dimanche 11 septembre 2016

Louis Marcelle ( Nos scrîjeûs)


Grand compas.


QUAND NOS DALIN´ A SCOLE,
 i d’avoût dins nous-ôtes, in grand, toudis su l’ dérin banc èt qui n’apèrdoût vrémint rén.

Èl mésse avoût tout asprouvè; rén a fé ! Quand ç’ grand la d’avoût s’ soû, i couminchoût a skeûre sès mins èt sès pîds in criyant : « C’èst bon, c’èst bon ».  Adon, valoût mieus l’ lèyî tranquîye.

Ès´ vré no, ç’astoût Jèrård mès pou tout l’ monde, c’ît Grand Compas ou bén Compas tout coûrt. Paç’ què, quand i rotoût, c’ît a grands pas, a vrémint grands pas, in s’aspoyant paf ! paf !su sès grands pîds.

Vos-årîz yeû dit qu’il-astoût in trin d’ mèsurér lès royes dè 
s’ djårdin èt ça fèyoût pinser ô compas qu’ nos-avin´ tèstous pou l’ coûrs dè jèyomètrîye.

Quand vos-astîz in face dè li, i n’ vos r’wétoût jamés ; i r’wétoût toudis ’ne saquè a têre, ène saquè qu’il-astoût tout seû a vîr. O compèrdoût bén qu’i n’astoût nén vrémint come lès-ôtes, qu’i lyi manquoût ’ne saquè, come o d’soût èt o d’avoût pitiè. 

Surtout qu’ sès parints n’astin´ què dès poûvès djins, qu’i n’astoût jamés bén abiyi èyèt, qu’ pou din.nér, èl pin qu’i mindjoût astoût pus souvint du pin sans bûre. O lyi donoût nos torèts d’ pun a scrèpér èt, tîl coûp, in p’tit biscwît.

Dju n’ sé nén comint ç’ qu’il-avoût apris qu’i-n-avoût, èl djeudi après din.nér, ène èscole dè musique. Quand il-intindoût dèl musique ène sadju, il-astoût tout transformè ; il-arètoût d’èrwétî a têre èt i couminchoûta r’wétî èn-ér´, ène saquè qu’il-astoût tout seû a vîr èt i s’ mètoût a bate èl mèsure avè s’ tièsse, avè sès mins èt avè sès pîds comes’i daloût tchér´ dins in mô.

Seûl’mint, adon, o n’intindoût nén dèl musique pa tous costès
come a ç’te eûre ; i n’avoût co qu’ saquants posses dè radio èt saquants machines pårlantes mès tout ça ît råre èt probåbe què c’èst l’ pianô d’ l’èscole dè musique qui l’avoût ratirè.
O-n-avoût asprouvè d’ li aprinde èl solféje mès ça n’avoût jamés rèyussi ; d’ayeûrs, nén lès pènes dè lyi aprinde lès notes paç’ què, su l’ pianô ou bén an tchantonant, i savoût djouwér ou tchantér tout ç’ qu’il-intindoût.

Ça fét qu’in coûp par sèmène, o l’ léchoût ô pianô, djouwér tout ç’ qu’i voloût. Èt la, il-astoût vrémint ôs-anjes !

O-n-a branmint profitè dè s’ passion pou l’ musique ! O lyi a fétdjuwér dèl musique dè danse dès-eûres d’asto dins lès bals an l’ payant avè quasimint rén. Mès pour li, djuwér du pianô, ç’astoûtd’dja gangnî s’ djoûrnéye ! Seûl’mint, ça n’ li donoût nén grand choûse a mindjî !

Quand l’ guêre dè quarante a couminchi èt qu’ toutes lès déréyes ont rôssi, il a atrapè l’ tubèrculôse èt, saquants mwos après, il-astoût dalè pou l’ paradis dès djoûweûs d’ musique ayu ç’ qu’il-åra bén seûr apris a djoûwér dèl trompète avè tous lès-anjes dè l’orkèsse, èt c’èst bén seûr
li qui batoût l’ mèsure avè sès grands pîs d’ Grand Compas…



Louis MARCELLE
walon d’ Coûrcèle (Courcelles)

in èl bourdon n° 687- juin 2016

samedi 10 septembre 2016

Èl tchôdia






Les éditions " èl bourdon" viennent d'éditer "Èl tchôdia- Les fêtes traditionnelles du Chaudeau de Wespes( Leernes), un ouvrage abondamment illustré dû à Michel MAIRIAUX.

Èl tchôdia, le Chaudeau se déroule à Wespes depuis des décennies selon une "procédure" quasiment immuable: les jeunes gens du hameau de Wespes rassemblent les ingrédients destinés à la confection d'une boisson roborative;celle-ci est préparée par des cuisinières selon une recette traditionnelle et selon un cérémonial quasiment séculaire et, finalement, le breuvage est offert à ceux qui participent à la ducasse du lieu.

A première vue, il s 'agit là d'une manifestation qui pourrait paraître bien" modeste" comparativement à d'autres qui attirent des milliers de "spectateurs", des manifestations qui ont parfois perdu de leur spontanéité et qui ne peuvent plus être considérés comme une émanation sincère de la culture populaire...

Par bonheur le Chaudeau de Wespes n'a pas connu de telles dérives;il a  conservé son ancrage local, la ferveur intacte des participants, une sympathique connivence entre tous les habitants du hameau, une authenticité indiscutable...et c'est tout cela que fait partager Michel MAIRIAUX à ses lecteurs dans cet ouvrage.

On y trouvera bien sûr des éléments historiques particulièrement intéressants, des anecdotes plaisantes, un " dictionnaire" qui décrit minutieusement les composantes de la  manifestation, une étude particulièrement bienvenue sur les différents chaudeaux qui furent organisés dans la région-l'auteur échappe ainsi à une forme de campanilisme qui mène souvent à un rétrécissement intellectuel-et l'ensemble , ce qui ne gâte rien, bénéficie d'une remarquable iconographie.

L'ouvrage est édité avec le soutien de la ville de Fontaine-L'Èvêque  et de la Maison de la Laïcité de cette même ville.


Maison de la Laïcité
1,place Degauque
6142 Leernes
071.54 25 56
maison-laicite@skynet.be


20 euros plus port éventuel





dimanche 4 septembre 2016

La fête aux langues de Wallonie


LE SAMEDI 15 OCTOBRE 2016 À NAMUR


Une initiative pour promouvoir le développement et la diffusion des langues régionales de Wallonie.

 Après le succès de la première édition mise sur pied en 2015, les organisateurs ont décidé de réitérer la Fête le samedi 15 octobre 2016 à Namur (Institut Notre-Dame - à partir de 14h00)


Un jeu de plateau géant, des ateliers de découverte des langues régionales ainsi qu'un spectacle multilingue seront proposés au public. À cette occasion seront également proclamés les lauréats des trois concours organisés dans le cadre de la Fête.

PROGRAMME
14h00     Accueil et ouverture de la Fête par les Molons

14h30     Présentation des activités

15h00     Jeu de plateau"Le Petit Prince découvre les langues de Wallonie"

               Découverte des stands des associations

              Ateliers de découverte des langues régionales



16h30     Remise des Prix des concours organisés dans le cadre de la Fête :

Concours de néologismes "Bate dès noûmots"
Concours de création graphique "Dessine-moi une mascotte"
Concours d'écriture dramatique "Nos langues elles comptent !"

17h00    Spectacle "Li P'tit Prince et les planètes de Wallonie" par la Roulotte théâtrale